Rejoignez la communauté Movember pour mettre le fun au service du bien.

A l’instar, d’octobre rose, mois de prévention et sensibilisation au cancer du sein, ce mois ci a débuté Movember. Ce mouvement consiste à faire de novembre, le mois dédié à la sensibilisation du grand public aux cancers de la prostate et des testicules, les deux types de cancers qui touchent le plus les hommes, mais aussi la santé mentale masculine et le risque de suicide.

Nos pères, conjoints, frères et amis font face à une crise sanitaire, pourtant nous en parlons rarement. Les hommes meurent trop jeunes. Nous ne pouvons pas rester silencieux.

Movember est la principale association qui change le visage de la santé des hommes. Depuis 2003, ils ont financé plus de 1250 projets autour de la santé des hommes dans le monde, remettant en cause le statu quo, bouleversant les recherches sur ce sujet et transformant la façon dont les services de santé atteignent et soutiennent les hommes.

D’ici 2030 ils réduiront de 25% le nombre d’hommes qui décèdent prématurément.

Engageons nous à leur côté !

À l’heure où la convivialité reprend progressivement ses droits après 18 mois de restrictions liées à la pandémie, et à l’approche des fêtes de fin d’année synonymes de plaisirs et de moments arrosés, nous voulions profiter de l’actualité Movember pour rappeler qu’une consommation d’alcool régulière et/ou excessive a des conséquences sur notre santé physique et psychologique.

En France, 5 millions de personnes boivent tous les jours…

Les Français ont un problème avec l’alcool puisqu’on sait déjà qu’il y a 9 millions de Français qui boivent régulièrement, c’est-à-dire au moins 3 fois par semaine. Le constat est sans appel. La France se classe même au 8e rang mondial des plus gros buveurs au monde. Et en moyenne, chaque Français boit 2,7 verres par jour. Et c’est beaucoup trop puisqu’on sait qu’aujourd’hui en France, il y a 41.000 morts par an à cause de l’alcool. C’est la deuxième cause de mortalité évitable après le tabac, avec 7% du nombre total de décès de personnes d’au moins 15 ans en 2015, d’après Santé publique France. Il y a tous les problèmes de la dépendance, des accidents de voiture, des cancers, des violences conjugales etc…

L’impact du confinement sur la consommation d’alcool des Français

La crise sanitaire n’est pas sans conséquences sur notre rapport à l’alcool. Une étude de Santé Publique France* révèle que 11 % des français déclarent avoir augmenté leur consommation d’alcool depuis le premier confinement. Parmi eux 51 % déclarent avoir augmenté leur fréquence de consommation, 10 % le nombre de verres bus les jours de consommation et 23 % les deux paramètres.

Risque d'anxiété et de dépression

« L’ennui, le manque d’activité, le stress et le plaisir sont les principales raisons mentionnées par les usagers d’alcool ayant augmenté leur consommation depuis deux ans. On note également que cette augmentation est corrélée au risque d’anxiété et de dépression. » constate Viêt Nguyen Thanh, responsable de l’unité addictions à la direction de la prévention et de la promotion de la santé à Santé publique France.

Télétravail, attention aux pratiques addictives !

Stress, surcharge de travail, isolement social, incertitude… Le télétravail en contexte de confinement n’est pas sans risque, et peut mener à développer des pratiques addictives. Selon une étude Odoxa pour le cabinet GAE Conseil (Novembre 2020) près de 7 Français sur 10 en télétravail craignent ainsi une augmentation de leur consommation d’alcool.

Heureusement une majorité a une consommation responsable.

20% des Français boivent 80% de l’alcool consommé.Nous ne sommes donc pas tous égaux face à l’alcool et la tendance est plutôt à la baisse. Notamment chez les jeunes qui, contrairement aux idées reçues, boivent moins d’alcool. La nouvelle génération d’ados considère même le fait de boire à outrance comme étant un truc de “vieux” ! Seuls 10% des jeunes estiment qu’être ivre est encore quelque chose de “cool”.

Il est bon néanmoins de rappeler que malgré la prise de conscience et l’émergence d’une nouvelle génération de boissons sans alcool, la consommation de boissons alcoolisées reste profondément ancrée dans les pratiques culturelles françaises et que Movember est une parfaite opportunité de nous sensibiliser au fait de prendre soin de nous et de nos proches.

Prochaine expérience bienveillante pour notre santé, le Dry January où un mois de janvier sans consommer d’alcool. On aura tout le temps d’en reparler. D’ici là portez vous bien !