Cela peut paraître exagéré pour les personnes qui ont une consommation modérée. Mais pour moi ça représente beaucoup !

Quand on sait qu’en France, la consommation moyenne est de l’ordre de 2.6 verres par jour, j’ai déjà économisé 18 verres en seulement 1 semaine. Soit 180 grammes d’alcool et 9 grammes par litre de sang m’sieur l’agent ! C’est la seconde fois que je fais le “Dry January”, ce mois de janvier sans alcool.

Les 7 premiers jours sont plus simples à appréhender cette année

En 2018, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Il me semble aussi que le sujet était moins relayé il y a 1 an et que les mentalités évoluent vers une consommation plus maîtrisée. A l’époque pour accompagner mes sorties, apéros, repas et moments festifs, je n’avais pas d’autres alternatives que de l’eau, des jus et des softs. Il y a des produits sympas, certes, mais les “codes” auxquels je suis habitué n’étaient pas au rendez-vous. J’ai tenu 24 jours jusqu’à ce que je parte en vacances et que les Maï Taï et Singha de Thaïlande l’emportent sur ma volonté.

Tester ma dépendance à risque une fois par an. Prendre conscience de mon rapport à l’alcool.

Cette expérience eut le mérite de me faire réfléchir sur la place qu’occupe l’alcool dans ma vie et son influence sur mon comportement avec moi-même et avec autrui. Les mois suivants, même si ma consommation a repris de plus belle, j’ai gardé dans un coin de ma tête l’idée de mieux maîtriser ma consommation. En avoir conscience est déjà une forme de maturité face à ma dépendance à risque. Mais comment progresser ? Avec quel accompagnement, quels produits de substitution ? Est-ce qu’un mois par an suffira ? Réussirais-je à atteindre durablement une consommation raisonnable ?

On a tous une bonne raison de ne pas boire, ponctuellement ou durablement. A chacun d’adapter sa consommation avec les produits qui lui correspondent.

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Un an plus tard je suis mieux préparé. Psychologiquement, j’ai le bénéfice de cette première expérience. Ayant anticipé “l’épreuve” je me suis mis en quête de trouver des produits alternatifs qui adoptent les mêmes codes de consommation que l’alcool mais sans les effets néfastes. Ces produits 0% ou à très faible degré alcoolique m’ont permis de vivre très sereinement cette 1ère semaine d’abstinence. Elle fut festive et sobre : comme quoi les deux sont compatibles. Je ne suis pas sûr que ça aurait été aussi simple si je n’avais pas pu consommer ces vins, bières et cocktails sans alcool. Ma démarche n’a suscité aucune méfiance de la part de mon entourage, au contraire mes amis et ma famille ont exprimé beaucoup d’intérêt et d’encouragements.

A noter néanmoins que ces produits même à très faible teneur en alcool sont à proscrire pour les personnes maladivement dépendantes à l’alcool, tout comme les femmes enceinte d’ailleurs. Pour toutes les autres motivations de sécurité, bien-être, santé… ou même par simple volonté de ne pas boire d’alcool, ils sont une alternative que j’ai vraiment appréciée. Mais on en parlera ultérieurement.

Cette année j’ai créé la page Gueule de Joie pour partager ce défi et vous sensibiliser à une consommation plus maîtrisée. Loin de moi l’idée de vous faire la morale. Ce serait mal placé venant d’un mec qui boit habituellement 18 verres par semaine ! Mais ça m’aide de vivre ce moment avec vous. D’autant que cela a motivé certains à m’accompagner.

Résultat, cette première semaine fut un succès

Je ne me suis pas renfermé sur moi-même comme ça peut être le cas quand on ne boit pas d’alcool. J’ai enchaîné les restos et les apéros comme d’habitude mais sans alcool. J’ai pris beaucoup de plaisir à partager ces moments de convivialité. Je n’ai pas eu de moment de doute, de manque. Et je suis plus que motivé à avancer sobrement dans ce mois de janvier qui sera, j’en suis certain, bénéfique à tous points de vue.
Enjoy les amis

Et n’oubliez pas : on n’est pas responsable de la tête qu’on a, mais de celle qu’on fait !